OPH de la MeuseActualitésBien-être au travail #8 – Testez vos connaissances sur la pollution de l’air intérieur !

Bien-être au travail #8 – Testez vos connaissances sur la pollution de l’air intérieur !

Dans les appartements, l’humidité génère de façon indirecte une pollution de l’air.

Vrai. L’humidité dans les logements peut avoir différentes origines : fuite d’eau, mauvaise conception du bâtiment ou activités humaines (cuisson, douche, vaisselle, séchage du linge…). Si elle n’est pas en elle-même une source de pollution, cette humidité peut favoriser la prolifération des moisissures et des acariens qui sont des sources de pollution de l’air intérieur. De même, elle accélère la détérioration des colles des panneaux de particules et peut favoriser le dégagement de composés organiques volatiles comme le formaldéhyde. Certains gestes permettent de limiter l’excès d’humidité chez soi :

  • Veiller à avoir un taux d’humidité compris entre 40 et 60 % et une température entre 18 et 22 degrés ;
  • Faire sécher son linge en-dehors de la maison ou dans une pièce bien ventilée ;
  • Aérer pendant et après les activités qui produisent de l’humidité (douche, cuisson…) ;
  • Couvrir marmites et casseroles pendant la cuisson et utiliser une hotte aspirante.

 

Les intoxications au monoxyde de carbone ont plus souvent lieu lorsqu’il fait froid.

Vrai. Les intoxications au monoxyde de carbone ont lieu principalement durant la saison froide, en automne et en hiver (de novembre à mars). Durant cette période, les besoins en chauffage augmentent et, avec eux, les risques d’accidents dus aux appareils de chauffage (chaudières notamment) et cheminées qui sont mal entretenus ou défectueux. Ce risque n’est toutefois pas toujours bien connu par les personnes disposant d’un appareil de chauffage à combustion.

 

Les plantes ou les purificateurs d’air sont efficaces pour assainir l’air de nos habitations.

Faux. Le lien entre la présence de plantes et la qualité de l’air intérieur n’est aujourd’hui pas scientifiquement prouvé. De même les tests menés sur les purificateurs d’air vendus dans le commerce ne sont pas toujours très probants. De plus, ces purificateurs peuvent favoriser l’émanation de sous-produits pouvant être nocifs. D’où l’importance de vérifier les normes garantissant les performances et l’innocuité de ces appareils avant de les acheter.

 

Il est recommandé de limiter l’utilisation de produits contenant des composés organiques volatils (COV).

Vrai. Formaldéhyde, solvants organiques, éthers de glycols, benzène… Dans notre environnement de tous les jours, nous sommes exposés à de nombreux composés organiques volatils présents notamment dans les colles, peintures, produits d’entretien ou de nettoyage, parfums, déodorants, feutres…. Il est essentiel de les limiter en raison de leur impact négatif sur notre santé. Certains d’entre eux sont même reconnus comme cancérogènes.

 

Pour assainir l’air de nos habitations, il est conseillé d’utiliser des bougies parfumées et des parfums d’ambiance.

Faux. Les parfums d’ambiance, bougies parfumées et autres encens sont les faux-amis de notre air intérieur ! Ils sont à éviter car leur combustion peut émettre certains polluants (COV, formaldéhyde, hydrocarbures aromatiques polycycliques).
Pour avoir un air sain, rien de tel que d’aérer chaque jour son habitation :

  • Durant au moins 10 minutes, le matin et le soir ;
  • Pendant et après certaines activités susceptibles de produire de l’humidité ou de favoriser les émissions de polluants (bricolage, travaux de décoration, ménage, cuisine, vaisselle, douche…).

Aérer permet toutefois de diluer la pollution de l’air intérieur, mais pas de l’éliminer.

 

De nombreuses substances présentes sur nos lieux de vie ont des effets néfastes sur la santé.

Vrai. Les risques sanitaires sont clairement avérés pour certaines substances, notamment :

  • La fumée de tabac (asthme, allergies, cancers du poumon, maladies cardio-vasculaires…) ;
  • Le plomb (risque de saturnisme chez l’enfant pouvant entraîner une altération des capacités psychomotrices, de l’acuité visuelle, du développement staturo-pondéral et sexuel) ;
  • Le monoxyde de carbone (effets toxiques pour le fœtus, effets neurologiques et cardio-vasculaires graves chez le jeune enfant).

D’autres substances suspectées d’avoir des effets négatifs sur la santé ont fait l’objet de restrictions sur le plan réglementaire :

  • Le bisphénol A qui est interdit depuis 2012 dans les contenants en contact avec l’alimentation ;
    certains phtalates1 considérés comme des perturbateurs endocriniens ou classés comme substances toxiques pour la reproduction qui ont fait l’objet de mesures de précaution ou d’interdiction au cours des dernières années ;
  • Les composés perfluorés (PFC) suspectés d’être toxiques (risque de cancers, perturbateur endocrinien, impact négatif sur le système immunitaire…) qui font l’objet d’une utilisation réglementée ;
  • Le benzène et le formaldéhyde pour lesquels la réglementation impose des limites de concentration dans les espaces clos.


Les meubles sont des sources de pollution de notre air intérieur.

Vrai. Cette pollution peut provenir de deux sources principales :

  • Les colles et panneaux de particules utilisés pour la fabrication des meubles qui peuvent émettre des COV et du formaldéhyde ;
  • Les retardateurs de flamme intégrés à certains meubles rembourrés qui peuvent produire des COSV (composés organiques semi-volatils).

 

Le chat a un pouvoir plus allergisant que le chien.

Vrai. Ses allergènes sont surtout présents dans la salive et dans les glandes sébacées, mais ils se répartissent sur le pelage lorsque l’animal se lèche pour faire sa toilette. Chez le chien, les allergènes sont essentiellement présents sur le pelage et dans la salive. Ces allergènes se fixent sur les cheveux et les habits des personnes. C’est pourquoi, on peut développer une réaction allergique, en l’absence d’animal dans la pièce où l’on se trouve.

 

Pour en savoir plus :

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